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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 10:03

Bon il n'est pas de Haute-Marne, mais il est un cousin de Pierre Etienne POULLAIN...

 


Isidore Jean Baptiste POULLAIN est né à Chablis (89) le 21 brumaire an VII (11/11/1797), fils de Jean François Boniface POULLAIN et de Geneviève BERRUE.

Nommé chirurgien surnuméraire le 7 février 1820 à l'hôpital militaire de Metz

Il exerce successivement dans les hôpitaux militaires de Lille, Val de grâce (Paris), Bayonne, Bagnoles-de-l'Orne, Besançon, Belfort, Châlons-sur-Marne, Lyon.

Il demanda à partir en Algérie où il fut victime du choléra.

 

Il est décédé le 16 octobre 1849 à l'hôpital militaire d'Oran (Algérie)

Chevalier de la Légion d'Honneur le 28 avril 1841 (dossier LH2212/5)

 

 

 

r0198

    Thèse n° 54 Paris (1826)

"Des médecins physiologistes et de leur doctrine"

    Source : BIUM Paris

 

 

 

 


 

Plaque du service de santé d'Oranie :

 

A la mémoire du docteur IJB POULLAIN, chirurgien en chef de l'hôpital militaire d'Oran, né à Chablis (Yonne) le 12 novembre 1797. Après plus de trente ans de services militaires son dévouement lui fit demander d'être envoyé en Afrique où il fut l'une des premières victimes du choléra et lorsque le général PELISSIER commandant la province d'Oran le pressait de retourner en France pour rétablir sa santé "Général, dit-il, où est le mal, le médecin doit rester et mourir". Il est resté et il est mort le 16 octobre 1849.

 

 

 

Bibliographie

 

Principales citations du docteur POULLAIN dans plusieurs ouvrages :

 

- Gazette de santé (1826) volume 53 page 200

- Clinique chirurgicale exercée particulièrement dans les camps et les hôpitaux militaires (1832) page 58

- La France littéraire ou dictionnaire bibliographique des savants (1835) volume 7 page 307

- Archives générales de médecine (1835) page 200

- Traité sur les gastralgies et les entéralgies (1837) page 304 et sq

- Bulletin de l'Académie royale de médecine (1840) volume 4-5 page 373

- Bulletin de l'Académie nationale de médecine (1841) volume 6 page 351

- Bulletin général de thérapeuthique (1842) volume 23 page 383

- Histoire de la Légion Etrangère : un asile pour le malheur (1831-1835) page 237 publié en 2015 aux éditions Publibook 

 

 

Consulter Google Book ou votre moteur de recherche pour avoir les extraits

 

 

 

A NOTER


 

Théodore POULLAIN, un de ses frères, chirurgien-major dans l'armée d'Espagne

Né le 17 octobre 1789 à Chablis, il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 28 février 1814 (dossier LH 2212/8)

 

Pierre Victor POULLAIN, un autre de ses frères, notaire (1815-1842), maire (1835-1840) et conseiller général, né le 20 juillet 1791 à Chablis et décédé le 22 novembre 1862.

 

Antoine Edmond POULLAIN, fils de Pierre Victor, capitaine d'infanterie, né le 11 mars 1824 à Chablis et décédé 25 octobre 1885 à Orange (84), est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 10 septembre 1868 (dossier LH 2212/1)

 

Henri Victor Alphonse Emile POULLAIN, fils de Antoine Edmond, médecin général directeur du service de santé de la 13ème région, né le 17 mars 1872 à Orange et décédé le 1 novembre 1953 à Nice. Il est nommé dans l'ordre de la Légion d'Honneur chevalier le 31 décembre 1912, officier le 28 décembre 1921 et commandeur le 16 mars 1932.(dossier 19800035/82/10259)



 

 

 

 

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 02:58


Martin Gombert est né le 29 mars 1749 à Chaumont, fils de Jean-Baptiste Gombert, marchand de bois, et de Marguerite Legerin. Il épouse Marie Gattrez à Mareilles le 27 juillet 1773. D'abord avocat, il se retire à Mareilles vers 1786 et devient agriculteur. Il est élu député suppléant aux Etats Généraux en 1789, représentant le Tiers-Etat. Suite à la démission de JB Morel, il siège à l'assemblée. Il meurt le 9 avril 1808 à Chaumont.



Sur plusieurs sources, on trouve sa mort en 1833. Il s'agit en fait de son cousin germain, lui aussi prénommé Martin, lui aussi avocat, né le 1 avril 1749 et décédé le 25 février 1833 à Chaumont. C'est vrai qu'on a vite fait de se tromper, si on n'y prend garde...

 


Bibliographie


Notice GOMBERT chez Jolibois :

GOMBERT (Martin), cultivateur à Mareilles, député suppléant, élu par le tiers-état du bailliage de Chaumont en 1789, pour les états généraux. Il remplaça le député Morel, absent lors de l'élection et non acceptant. Gombert ne marque pas dans l'assemblée, mais il vote avec la majorité dans le sens de la révolution. On retrouve son portrait à la bibliothèque impériale, en dessin.

Source : Emile JOLIBOIS in "La Haute-Marne ancienne et moderne" (1858)




Notice GOMBERT à l'Assemblée Nationale (trombinoscope) :

 

GOMBERT Martin
(1749-1833)
Cultivateur à Mareilles
Admis à siéger le 23 décembre 1789 en remplacement de Morel, démissionnaire. Intervint pour supprimer les pensions de certains émigrés, puis sur le statut des ministres du culte.

Source : assemblee-nationale.fr/histoire/trombino-1789
Erreur : il n'est pas décédé en 1833 mais en 1808




Notice GOMBERT à l'Assemblée Nationale (biographies) :

GOMBERT (Martin), député en 1789, né à Chaumont (Haute-Marne) le 29 mars 1749, mort à Rizaucourt (Haute-Marne) le 23 février 1833, était cultivateur à Mareilles quand il fut élu, le 28 mars 1789, député suppléant du tiers aux Etats-Généraux pour le bailliage de Chaumont-en-Bassigny, par 150 voix. Admis à siéger le 23 décembre 1789, en remplacement de M.Morel, démissionnaire, il prit part, le 4 décembre 1790, à la discussion sur l'impôt des rentes sur l'Etat. Le 11 juin 1791, il demanda l'état exact des Français auxquels on payait des pensions à l'étranger et la suspension du paiement de l'apanage du comte d'Artois, jusqu'à ce qu'il fût revenu à Paris, "attendu qu'il n'était pas séant que cet argent servît à soudoyer des ennemis à la révolution". Le 9 août suivant, dans la discussion sur l'acte constitutionnel, à ces mots "les biens destinés au culte public appartiennent à l'Etat" il fit ajouter ceux-ci :"A charge pour lui de salarier les fonctionnaires publics du culte librement élus par le peuple". Enfin le 30 septembre suivant, il insista pour que l'on traitât le prince de Monaco avec la même justice que s'il pouvait disposer de deux cent mille baïonettes. Après la session, il disparut de la scène politique.

Source : assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/1789-1889/tome_3
Même s'il y a une erreur sur son décès, c'est celle qui détaille le plus l'activité parlementaire du député





Notice GOMBERT
:

GOMBERT (N.), nommé député suppléant du tiers-état du bailliage de Chaumont-en-Bassigny, aux états-généraux, remplaça M.Morel à l'assemblée nationale, le 11 juin 1791 ; proposa de supprimer le paiement des revenus du comte d'Artois jusqu'à sa rentrée en France ; et depuis ce moment, n'a plus occupé aucune fonction publique.

Source : Biographie nouvelle des contemporains (1822)
Erreur : le remplacement a eu lieu le 23 décembre 1789





Notice GOMBERT :

GOMBERT (Martin), ancien notaire, dép. du tiers-état de Chaumont en Bassigny à l'Ass. nat. de 1789, né en 17.. à Chaumont, Haute-Marne. Dessin in-8 à la B.I.

Source : Soliman LIEUTAUD in "Liste des portraits dessinés, gravés ou lithographiés des députés à l'assemblée nationale de 1789" (1854)
B.I. : bibliothèque impériale







Acte de naissance

Martin fils né le vingt neuvième mars an mil sept cent quarante neuf de légitime mariage de Jean Baptiste Gombert bourgeois de cette ville y demeurant et de Marguerite Legerin sa femme, a été baptisé dans cette église le même jour par moi soussigné prêtre chanoine faisant les fonctions curiales, et a été pour parrain Martin Gombert aussi bourgeois son ayeul paternel et pour marraine Margueritte Gevan veuve de feu Guillaume Legerin vivant aussi bourgeois, son ayeule maternelle tous de cette paroisse lesquels avec le père ont signé.  

Source : AD Haute-Marne



Acte de décès

Le neuf avril mil huit cent huit, pardevant nous Jacques Victor Myebaut, adjoint au maire de la ville de Chaumont, officier de l'état civil pour les naissance et décès de ladite ville, canton dudit lieu, département de la Haute Marne, délégué par arrêté de Monsieur le Maire pour la date du premier septembre mil huit cent sept, sont comparus Messieurs Jean Baptiste Gombert, propriétaire domicilié à Bar sur Aube département de l'Aube, et Pierre Nicolas Godet, propriétaire et percepteur à vie, domicilié à Mareilles, canton d'Andelot, le premier fils et le second gendre de Martin Gombert ; lesquels nous ont déclaré que cejourd'hui à dix heures du matin, ledit sieur Martin Gombert, propriétaire, domicilié à Mareilles, âgé de cinquante neuf ans douze jours, originaire de Chaumont, époux de Marie Gattrez, et fils de défunt Jean Baptiste Gombert bourgeois et de défunte Marguerite Legerin, est décédé dans la maison appartenant à Mme Husson de Sampigny située rue des Pontils, veuve native du Comchard ; et ont les déclarants signé avec nous le présent acte après que lecture en a été faite.

Source : AD Haute-Marne    



Martin GOMBERT est le cousin germain de ma quintaïeule (grand-mère de mon trisaïeul), Marguerite Gombert.

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