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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 10:40

Commune de la Haute-Marne, constituée en 1972 par 4 villages : Hortes, Montlandon, Troischamps et Rosoy-sur-Amance.

Berceau de la famille Viard, le plus ancien étant Jehan VIARD, né vers 1616 et décédé le 24 avril 1686 à Montlandon.


Plusieurs membres de la famille ont été maire dans la commune :


Alexis VIARD, procureur fiscal, né à Montlandon le 16 septembre 1748 et décédé le 15 mai 1822, maire de Montlandon de 1800 à sa mort en 1822.


Et trois de ses fils :
- Alexandre VIARD, vérificateur des poids et mesures, né le 29 septembre 1794 à Montlandon et décédé à Langres le 9 décembre 1876, maire de Montlandon de 1822 à 1830.

- Augustin VIARD, son dernier fils, né le 26 août 1799 à Montlandon et décédé le 4 décembre 1871, maire de Montlandon de 1848 à 1870.

- Claude Bernard VIARD , maire d'Hortes de 1843 à 1856.

Ainsi que le fils de Claude Bernard,
Alexandre VIARD , maire d'Hortes de 1857 à 1876.

En outre, 2 autres descendants de Jehan VIARD ont été maires de Montlandon :
- Jean Baptiste LAURENT, maire de 1878 à 1896
- Christophe Auguste VERBECQ, maire de 1897 à 1900

 

mais ils sont des cousins éloignés.




Ce qui fit dire à Alexandre Viard dans 'Ma Famille' en 1900 :
Depuis cette époque, les maires de Montlandon, héritant de la tradition, ont toujours été de la famille Viard, jusqu'à nos jours...

Il avait presque raison, puisque sur les 8 maires entre 1800 et 1900, seuls Etienne BILLANT (maire de 1831 à 1847), Augustin GILLOT (maire 1870-1871, mais sa femme Julie Marguerite TESTEVUIDE est une descendante) et Jean-Baptiste NOËL (maire de 1871 à 1877, mais lointain cousin par alliance du côté de sa mère Anne BARBIER) ne descendent pas de Jehan VIARD...  



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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 08:18

C'est en 1854 et 1855 que Alexandre VIARD acheta la chapelle de Presles, la ferme et ses dépendances à ses différents propriétaires.

Monseigneur Viard, protonotaire apostolique, aida son frère Alexandre à rétablir le pèlerinage qui avait lieu le 19 septembre.

Située dans les bois, sur la commune de Marcilly-en-Bassigny, la chapelle est du XIIIè siècle. Elle a été classée aux Monuments Historiques le 9 juillet 1909.

L'antique statue de la Vierge, perdue depuis 1820,  fut retrouvée  par monsieur Molay ; malheureusement elle était en cinq morceaux. Rendue à la famille en 1925, elle fut réparée par Camille Garnier, sculpteur. "Elle est de l'Ecole Champenoise en pierre calcaire oolithique de la région", remontant au XVIè siècle. Elle fut volée en 1973.



                               

                        

                                             Cartes postales (photos P. Chatelet)


Vierge de Presles
Tu nous appelles
 Dans ce lieu saint
 Reçois, ô Mère,
 L'humble prière
 Du pélerin.

 


                                                                   

                                           La statue de Presles après restauration en 1926

                                      
                                                               La chapelle vers 1844

                                      
                                                 Pélerinage à ND de Presles vers 1900

                                      
                                      
                                                     Pélerinage à Presles vers 1927


Bibliographie


Notice Presles

PRESLES, ferme au sud de Marcilly, dans le bois. C'était un des pélerinages célèbres de la Champagne. Il était construit sur une source prétendue miraculeuse. La chapelle, qui vient d'être restaurée par les soins du propriétaire, est un monument assez curieux du XIIIè siècle. Les peintures, qui couvrent les parois supérieures des murs du sanctuaire, fixent surtout l'attention des archéologues, car elles paraissent être aussi du XIIIè siècle. Cette chapelle avait le titre de Notre-Dame de Presles.

Source : Emile JOLIBOIS in "La Haute-Marne ancienne et moderne" (Chaumont - 1858) 

 




"La chapelle est du XIIè siècle, les ogives des fenêtres à lancette, les tores puissants des nervures de voûte, les chapiteaux à feuillages en crochets, les bases à tores corrompus, l'ornementation d'une grande piscine à double cuvette, les contreforts qui ressemblent à ceux de Saint-Geosmes et de Celsoy, en font un monument très caractérisé, digne de servir de modèle aux architectes pour de petites églises.

L'appareil est tout en pierres de taille et au mur de l'abside carrée s'ouvre une grande fenêtre à deux meneaux à rosaces. Mais ce qui est plus précieux que l'architecture de l'édifice même, ce sont les peintures qu'il renferme.

Malgré les déplorables dégradations qu'elles ont subies, elles sont extrêmement intéressantes, elles remontent au XIIIè siècle dont on ne possède que très peu de peintures murales.

Elles couvrent la partie supérieure des murs du sanctuaire et les compartiments des voûtes de deux travées.

Au mur absidial, on voit le Christ siégeant pour le jugement dernier ; sa tête, ses bras, ses draperies, rappellent l'art au moment où il se dégage des traditions bysantines : à sa gauche un saint agenouillé ; c'est apparemment St-Jean-Baptiste ; à sa droite, quelques vestiges de draperies indiquent sans doute la robe d'une Vierge effacée.

Les murs latéraux représentent des anges qui sonnent de la trompette ; l'instrument est allongé, droit et à large pavillon.

L'on y remarque aussi du côté sud, deux personnages, homme et femme, qui pourraient être des fondateurs ; vis à vis on reconnaît un évêque.

Les grands anges des voûtes sont hardiment dessinés, les ailes et les draperies offrent de réelles beautés ; je les rapprocherai volontiers des enluminures des manuscrits contemporains. Chaque ange tient un écusson au champ d'azur, semé de France et entouré d'un trèfle rougeâtre. Les armoiries fourniront peut-être quelque lumière sur l'origine de la chapelle.

Ces peintures sont d'un caractère moins ancien que celles de Saint-Savin publiées par le gouvernement, mais elles présentes des analogies avec ces dernières. L'esquisse est tracée largement, au trait rouge et sans repentirs.

Les couleurs sont à peu près les mêmes ; on distingue à Presles, le blanc, le noir, le jaune, le rouge, un bleu pâle ou pâli, et une espèce de violet qui n'existe pas à St-Savin, elles m'ont paru à la colle, une analyse chimique serait nécessaire pour rendre un compte exact de leur composition. Je crois ne pas me tromper en donnant aux peintures une grande valeur et en les rapportant au XIIIè siècle."

Abbé Godard (1865)

 

 

 

VIENT de PARAÎTRE  (octobre 2012) :

 

 

Livre de Presles

 

Notre Dame de Presles

 

  un livre de Alain CHAFFAUT 

 

 

ISBN : 978-2-36811-000-3

 



La chapelle de Presles est restée dans la famille presque 150 ans.

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Voici le portait de quelques haut-marnais. J'ai volontairement laissé de côté toutes les célébrités connues pour ne m'intéresser qu'à certaines qui sont en lien (direct ou indirect) avec ma famille.

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